Le Département de Santé Globale développe une approche interdisciplinaire pour l’étude d’enjeux de santé publique de portée mondiale. La santé doit être considérée dans son ensemble : les santés humaine, animale et environnementale dépendent les unes des autres et forment un tout (One Health).
Le département est fortement impliqué dans les missions de surveillance microbiologique qui sont celles de 7 centres nationaux de référence (CNR), 2 laboratoires de référence de l’Union européenne (EURL), 3 centres collaborateurs de l’Organisation Mondiale de la Santé (CCOMS) et d’un centre collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (CCOMSA) qu’il abrite.
Par ailleurs, en cas d’épidémie hors de nos frontières, plusieurs équipes sont prêtes à intervenir en épidémiologie et en microbiologie en lien avec la Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence (CIBU). Cela a été le cas lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014-5, ou lors de celle de peste à Madagascar en octobre 2017.
Les chercheurs du département étudient dans leur globalité les interactions entre les pathogènes – vecteurs – hôtes, et leurs travaux sont à l’interface de l’immunologie, la génétique, l’épidémiologie et la microbiologie. Ces travaux sont menés dans le cadre de collaborations étroites avec des institutions du monde entier, notamment avec le Pasteur Network (par exemple au Brésil pour le virus Zika, à Madagascar pour la peste, et en Guinée pour le virus Ebola), permettant ainsi aux chercheurs de travailler au plus près du terrain.
Enfin, le département est très investi dans l’enseignement au travers des cours du Centre d’enseignement de l’Institut Pasteur et des cours internationaux du Pasteur Network. Il est également très impliqué dans la délivrance d’un mastère spécialisé de santé publique en collaboration avec le Cnam.